dimanche 3 janvier 2016

Marc Hélys : Le Jardin fermé ou une féministe au harem

Marc Hélys, Le Jardin fermé, collection Istanbul de Jadis, Editions GiTa, 2011, Edition Aksel Koseoglu, Préface de Gisèle Durero-Koseoglu.

Ecrivaine, journaliste, voyageuse intrépide, Marie Léra publie en 1908 sous le pseudonyme de Marc Hélys, Le Jardin fermé, recueil de nouvelles sur les harems d’Istanbul. Un livre passionnant, fourmillant d’anecdotes drôles ou poignantes, qui remet en question, avec humour ou compassion, nombre de préjugés sur le harem et la condition des femmes turques dans les dernières années de l’Empire ottoman.


En effet, contrairement à beaucoup de voyageurs qui parlent des harems sans jamais y avoir pénétré, Marc Hélys, lors de ses trois séjours à Istanbul en 1901, 1904 et 1905, partage le quotidien de deux jeunes femmes, Nouryé et Zennour et s’introduit par leur entremise dans toutes les demeures de leur entourage. Elle observe, s’extasie ou s’indigne selon les jours, converse avec les femmes ottomanes et met sa plume au service des débats idéologiques qui les animent.

Marc Hélys, qui s’était déjà fait l’écho des revendications féminines en fournissant à Pierre Loti le matériau de son roman Les Désenchantées (1906) nous livre, avec Le Jardin fermé,  un témoignage exceptionnel sur les Scènes de la vie féminine en Turquie. 

  
En rééditant dans notre collection Istanbul de Jadis ce livre injustement tombé dans l’oubli et en le publiant aussi en turc, nous sommes fiers d’apporter notre contribution non seulement à l’histoire des femmes turques mais aussi à la littérature française…  (Aksel Köseoglu, Responsable de la Collection « Istanbul de Jadis » des Editions GiTa.) 

Cet ouvrage… constitue un document passionnant sur l’Istanbul du début du vingtième siècle. Marc Hélys l’a conçu sous forme de nouvelles dont le fil d’Ariane n’est autre que le « je » de la narratrice, « une parisienne dans les harems de Constantinople » (Gisèle Durero-Köseoglu)














Leïla-Hanoum. Un Drame à Constantinople, roman orientaliste

Réédition de Leïla-Hanoum, Un Drame à Constantinople, 1879
Un chef-d’œuvre de la littérature de harem…

Collection « Istanbul de Jadis » des Editions GiTa, Edition Aksel Koseoglu, 2014
Préface de Gisèle Durero-Koseoglu



Lorsque la sultane Alié apprend que son époux l’a trahie avec une belle esclave, Ikbal, sa jalousie se déchaîne. Quant à la pauvre laveuse de hammam, Fatma, elle reçoit une mystérieuse corbeille dissimulant  un nouveau-né. Désormais, la haine d’Alié va la poursuivre sans relâche. Complots machiavéliques et péripéties spectaculaires se succèdent alors, entraînant de nouveaux personnages dans les intrigues manigancées par la sultane. Sa soif de vengeance demeurera-t-elle inextinguible ?

La fin du règne d’Abdülmecit, les relations franco-ottomanes, l’avènement du sultan Abdülaziz, ses réformes, son voyage en France, sa rencontre avec l’Impératrice Eugénie, sa mort suspecte…

Ce roman, écrit en 1879, par une Française ayant vécu à Istanbul dans les proches du palais, offre un récit palpitant mais aussi une vision orientaliste de la femme ottomane, à travers l’imagination débridée de la romancière.



Gisèle Durero-Koseoglu présente un roman turc de Claude Farrère, L'Homme qui assassina

Gisèle Durero-Koseoglu présente un roman turc de Claude Farrère, L'Homme qui assassina, roman de Farrère et analyse, collection Istanbul de Jadis, Editions GiTa, 2013.




L’Homme qui assassina ou les fantômes d’un Istanbul début de siècle et fin d’Empire…

 
L’Homme qui assassina, chef-d’œuvre de Claude Farrère, publié en 1907, est un roman de l’ombre et de l’errance.
Le roman de la nuit stambouliote, reluisant des « illuminations de jadis, aux bonnes vieilles chandelles, des illuminations de Watteau, pareilles à des rangées d’étoiles... » 
Le récit d’un amour impossible s’épanouissant au fil des balades dans le vieux Stamboul et des remontées du Bosphore en caïque.

Istanbul du début du XXe siècle, avec ses soirées d’ambassade où attachés militaires et espions se confondent, où le même sens intransigeant de l’honneur anime diplomates étrangers et dignitaires du sultan, où le monde européanisé de Péra, avec ses minoritaires, coexiste avec une société islamique vivant encore au rythme des injonctions du Coran.
Monde baroque et mystérieux, qui ensorcelle sur-le-champ Renaud de Sévigné et va définitivement bouleverser sa vie. Jusqu'où cet attaché militaire près l’Ambassade de France en Turquie va-t-il s’égarer, en compagnie de l’envoûtante Lady Falkland, dans la magie du vieux Stamboul ? 

Le livre, entremêlant histoire d’amour, roman d’espionnage, intrigue policière et récit exotique, met en scène un univers romanesque inquiétant, évoqué avec passion par Claude Farrère, celui de la ville d’Istanbul dans les derniers fastes de l’Empire ottoman …



 Lorsque Pierre Loti prend, en 1903, le commandement du Vautour,  navire stationnaire de l’Ambassade de France à Tarabya, il ne sait pas encore que l’enseigne de vaisseau Charles Bargone, venu l’accueillir au port de Galata, est un écrivain dont le recueil Fumée d’opium est sur le point d’être publié. Très vite, les deux hommes font connaissance et Charles Bargone, alias Claude Farrère,  habitué des salons  des dames de Péra, conduit Loti dans les soirées de la société stambouliote. Et en particulier dans celles d’un yalı célèbre, que, fasciné par la maîtresse de maison, il fréquente assidûment.

L’histoire a commencé dans un éclat de rire.
Introduit par un ami dans ce yalı où règne une belle comtesse mariée,  Claude Farrère relève le défi quand celle qu’il surnommera « Stratonice »[1] lui propose de fumer un narguilé. Il tire un peu trop fort sur le « chibouk » et manque de tourner de l’œil. Stratonice éclate de rire. C’est le début d’une folle passion clandestine qui conduira Farrère à parcourir le Bosphore en caïque, de nuit, pour tenter  d’apercevoir, dans la lumière des fenêtres, la silhouette de celle qu’il aime.
Mais une lettre du ministère de la Marine annonce à Charles Bargone que sa mission à Istanbul est terminée. C’est la mort dans l’âme qu’il regagne la France. Et se console dans l’écriture. Avec un grand talent puisque son roman, Les Civilisés, se voit attribuer le prix Goncourt. Mais son cœur est demeuré à Istanbul.
S’il a, dans sa vie publique, jalousement conservé le secret de cette liaison, Claude  Farrère l’a en partie révélé dans ses écrits ou ses lettres privées. Car les affres de sa passion pour Stratonice, il les transposera en partie dans L’Homme qui assassina. Éperdument amoureux de Lady Falkland, femme noble persécutée par un odieux époux qui la bafoue en imposant sa maîtresse dans l’habitation conjugale,  Renaud de Sévigné, devient un familier de la belle, arpente avec elle les rues du vieux Stamboul, jusqu'à ne plus pouvoir dissimuler ses sentiments :

Je suis sceptique, blasé, glacé, vieux, vieux ! Mais je vous aime et je suis à vous. A vous !... Disposez de moi, commandez ! Voici ma fortune, mon nom, ma force d’homme et de soldat, tout ce que je suis…





[1] Stratonice était une reine de l’Antiquité grecque mariée au roi Seleucos. Ce dernier apprit un jour que son fils Antiochos, enfant d’un premier lit, était amoureux de Stratonice. Aussi décida-t-il de se sacrifier et de rompre son mariage pour permettre à son fils d’épouser Statonice.  

Janus Istanbul, pièce de théâtre musical, livre avec CD des musiques et chansons




Texte : Gisèle Durero-Köseoglu, Musique et interprétation des chansons : Erol Köseoglu

Janus Istanbul, pièce de théâtre musical, livre avec CD des musiques et chansons



Janus Istanbul ou le  mélange des cultures

La scène se passe à Istanbul, dans une maison ancienne construite sur les ruines de ce qui fut jadis le temple de Janus, le dieu au double visage. Oublié par les humains, celui qui fut le dieu des portes, du changement, des passages mais aussi le symbole de l’ambivalence, s’ennuie et se chamaille avec Janus Bis, son autre lui-même.

Mais l’arrivée dans la maison d’un jeune couple mixte, va lui redonner de l’énergie. Comment aider Chloé et Hakan à fusionner harmonieusement cette nouvelle part d’eux-mêmes avec l’ancienne ? Sa mission ne s’arrêtera pas là. A la naissance de Petit Janus, l’enfant du couple, Janus ne sait plus où donner de la tête. Car si le mélange des cultures est facile à résoudre entre gens qui s’aiment, il n’en est pas de même lorsque ces derniers sortent de leur bulle protectrice et affrontent le regard de la société.

Janus Istanbul illustre donc pose donc le problème de l’identité dans le mélange des cultures et de l’acceptation des différences de l’autre.

Satirique lorsqu'elle aborde le problème du déracinement, des préjugés culturels et de l’intolérance, pathétique lorsque les personnages, confrontés à des difficultés qu’ils croient insolubles, sombrent dans le désespoir, la pièce est aussi un spectacle musical.



Le CD :   Le CD, enregistré et réalisé au Studio We Play d’Istanbul, est la création d’Erol Köseoglu, qui a joué tous les instruments et interprété les chansons de la pièce.
Les dix morceaux de musique et les huit chansons composés par Erol Köseoglu, épousent le dilemme des personnages, en mélangeant la plainte de l’accordéon aux accords de la guitare électrique, la guitare classique à la batterie. La Chanson de Janus, la Valse des amoureux,  la chanson C’est si simple l’amour, la chanson Bonnes pour l’Orient, la chanson Carpe Diem,  l’Accordéon Ghetto, pour ne citer que quelques exemples, font partie intégrante de l’intrigue, qu’ils approfondissent et soutiennent de façon essentielle.

Mêlant satire et poésie, drame et comique, la pièce de théâtre musical, Janus Istanbul, soutenue par les compositions d’Erol Köseoglu, pose le problème de l’identité dans le mélange des cultures, de la tolérance et de l’acceptation des différences. Mais en musique…







La Trilogie d'Istanbul, de Gisèle Durero-Koseoglu

La Trilogie d’Istanbul (Editions franco-turques GiTa Yayinlari, Istanbul)

La Trilogie d’Istanbul (Editions GiTa Yayinlari, Istanbul), est une somme romanesque se déroulant à Istanbul entre 1985 et 2009. Elle est composée de : Fenêtres d’Istanbul (2003, réédition 2006), Grimoire d’Istanbul (2006) et Secrets d’Istanbul (2009).


Le fil conducteur des trois tomes de la Trilogie d’Istanbul est le personnage nocturne du Tambour du Ramadan ; dans Fenêtres d’Istanbul, il marche seul dans la nuit au fil des rues et tombe amoureux d’une fille à sa fenêtre, Lune-de-Tulle ; il devient chauffeur d’un antiquaire dans Grimoire d’Istanbul et brocanteur dans Secrets d’Istanbul





Le premier tome, Fenêtres d’Istanbul, (2006), est un roman sur la ville d’Istanbul, déchirée entre modernisme et traditions, avec son foisonnement baroque, ses paradoxes dans la condition des femmes…


Le héros de  Fenêtres d’Istanbul, un Tambour du Ramadan ?

Il s’agit d’un personnage hors du commun car il passe ses nuits à marcher seul au fil des rues.

La construction du roman fait alterner les chapitres où le héros avance seul dans la nuit et ceux consacrés aux autres personnages.


Dans une rue enneigée, Brave, l’épicier observe les fenêtres d’en face dont il connaît tous les occupants : Perle, héritière d’un manoir sur les rives du Bosphore et dévorée par la passion de l’or ; Avédis, le vieil arménien et sa soi-disant gouvernante, la fille mère Séraphina ; Précieuse, la femme seule, qu’on surnomme “la féministe” ; Tante Hannah et Oncle Moshé, deux vieillards juifs prisonniers de leurs souvenirs ; l’étrangère, inépuisable sujet de commérages des voisins ; On-S’est-Arrêté-Là, paysanne qui vit dans la cave... Et enfin, Lune-de-Tulle, la fille du concierge, que son père a promise à Brave mais qui refuse désormais d’entrouvrir son rideau. Car celui qu’elle regarde en secret, c’est le Tambour du Ramadan, un va-nu-pieds aux allures de pacha. Le jour, il chante des romances sous les fenêtres, la nuit, il réveille le quartier, rappelant aux personnes qui jeûnent qu´il est l´heure de prendre la dernière collation avant le lever du soleil. Abandonné par sa mère,  mendiant,  enfant des rues, travailleur des collines d’ordures, le Tambour n’a connu que la détresse. Jusqu’à ce que son destin ne croise celui des habitants de l’immeuble…


Dans Fenêtres d’Istanbul, le Tambour joue le rôle de fil conducteur, son destin croise celui des autres personnages, c’est souvent à la suite de ses apparitions dans la rue que nous apprenons les sentiments de chacun. De plus, il fait rêver les habitants de l’immeuble, en particulier les femmes. 

Le second tome, Grimoire d’Istanbul, (2006), est un roman psychologique sur la complexité des sentiments et du désir, sur les fantômes du passé ; une réflexion éthique sur la tentation ; un roman d’aventures entraînant le lecteur sur les sites de Turquie témoins des débuts du christianisme...


Tout en reprenant certains héros du premier volume, il présente un nouveau personnage,  Alice, franco-turque de 35 ans, qui, hantée par son passé, regagne Istanbul, sa ville natale, après de longues années à Paris. Sa mission: remplacer un archéologue assassiné dans d’étranges circonstances. Dès lors, s’élabore une intrigue dont les fils se dénoueront de façon inattendue. Car la route d’Alice va croiser celle de plusieurs personnages, tous en quête, pour des mobiles différents, d’un manuscrit ancien : Antonio, bouquiniste solitaire et passionné redécouvrant l’amour à la maturité ; sa fille Eda, adolescente romanesque et suicidaire ; Yahya, antiquaire peu scrupuleux, trafiquant d’objets d’art ; Violeta, son épouse trahie, animée par la soif de vengeance ; Dauphin, le chauffeur, ancien Tambour du Ramadan...

Le troisième tome, Secrets d’Istanbul, (2009), met en scène des héros explorant les labyrinthes du passé pour débusquer les mensonges liés à leur identité.


Les quatre chapitres constituant ce roman, Le Palais mystique de Sabattai Tsevi, La Principauté d’Alphonse de Lamartine, Les Phares du Bosphore de Michel Pacha,  L’Œuvre perdue de Pierre Désiré Guillemet, se déroulent exactement en parallèle, de l’automne 2007 à la saison des tulipes 2008…

Alice trouve un jour dans un sac de voyage un mystérieux carnet qui va bouleverser son existence. Cette découverte marque le début d’une enquête où secrets de famille et tabous voleront en éclats, au fil de la remontée des personnages dans le temps… 

La quête de leurs origines va les conduire à des trouvailles stupéfiantes sur les traces de personnages historiques célèbres pour avoir échafaudé des « châteaux en Turquie » : le soi-disant messie Sabattaï Tsevi, l’illustre poète français Lamartine, le bâtisseur de phares Michel Pacha et le peintre de la cour ottomane Pierre Désiré Guillemet.

La Trilogie d’Istanbul, une épopée sur la cité millénaire, avec sa mosaïque de cultures, son étonnante diversité religieuse, ses inégalités sociales, ses paradoxes dans la condition des femmes et ses énigmes ensevelies.
Un univers réaliste et épique à la fois, dans l’envoûtante mégapole turque.


La Sultane Mahpéri, Sultane Gurdju Soleil du Lion, deux romans sur des sultanes

Dynasties de Turquie médiévale, tomes I et II

Ces deux romans historiques sur le Moyen-âge turc ont pour héroïnes deux célèbres sultanes seldjoukides, Mahpéri et Gurdju. Les deux tomes se suivent mais peuvent être lus séparément.
  
La Sultane Mahpéri, Editions  GiTa Yayinlari, Istanbul, 2004 et 2011.



La Sultane Mahpéri est un roman historique se déroulant en Anatolie au XIIIe siècle...
Après huit ans de captivité, la mort de son frère donne le pouvoir au prince impérial Alaeddin Keykubad. Proclamé Sultan des Seldjoukides d´Asie mineure, il épouse la princesse Destina, qui devient Sultane Mahpéri. Pour défendre son empire menacé par les  attaques des princes voisins et des Mongols, Alaeddin ne cesse de partir à la guerre. Esseulée, la rebelle Mahpéri entame un combat implacable pour imposer sa présence, conserver l’amour de son époux et garantir l´avenir de son fils unique, compromis par la naissance des enfants de sa rivale... C´est alors qu´entre dans sa vie l´architecte en chef du Sultan, un ambitieux cynique, qui rêve secrètement de la conquérir...
Ce roman, fruit de longues années de travail, fait revivre quelques grands personnages historiques du Moyen Age turc : Alaeddin Keykubad, sultan prestigieux, infatigable bâtisseur, amoureux des arts et des lettres, la princesse de Candélore, plus connue sous le nom de Sultane Mahpéri, Saadeddin Köpek, architecte du palais de Kubad Abad, le « Sultan des Savants, » père du célèbre poète Mewlânâ…
Amour, haine, jalousie, ambition, intrigues, goût du pouvoir, les passions inassouvies conduisent à la violence et au crime...



Sultane Gurdju Soleil du Lion, Editions GiTa Yayinlari, Istanbul et Ataturquie, Paris, 2015.



        A la mort de son époux, la sultane Mahpéri engage une lutte sans merci contre le redoutable vizir Köpek, pour fortifier le pouvoir de son fils, Giyaseddin. Lorsque le jeune sultan épouse la princesse géorgienne Tamara, désormais appelée Sultane Gurdju, un calme précaire s’installe. Mais d’effroyables dangers surgissent et vont précipiter l’Empire de Roum dans  le chaos : la rébellion du derviche Baba Resul, les complots, l’attaque des Mongols…
        Après La Sultane Mahpéri (2004), ce deuxième tome des « Dynasties de Turquie médiévale » présente une autre héroïne inoubliable du XIIIe siècle turc, Sultane Gurdju, disciple du grand mystique Mevlânâ…
              Un roman historique palpitant sur les Seldjoukides d’Anatolie…



Mes istamboulines, de Gisèle Durero-Koseoglu

Mes Istamboulines, Editions franco-turques GiTa Yayinlari, 2010.

Mes Istamboulines : Recueil de A à Z d’essais, récits et nouvelles, entièrement illustré par d’anciennes cartes postales sur la ville d’Istanbul.

Extrait de la préface :


Un jour, j’ai découvert une ville qui m’émerveillait, me fascinait et parfois me chagrinait.
Il s’est établi une correspondance parfaite entre ma sensibilité profonde et cette mégapole baignant dans l’eau, pétrie de souvenirs de toutes les cultures, constituée d’une mosaïque de gens différents. C’est la ville qui m’inspire en tant qu’écrivain. Je la ressens comme « ma » ville.
Ce livre est le fruit de mes étonnements, de mes doutes et de mes bonheurs. Le miroir de l’Istanbul de Gisèle, stambouliote d’adoption.